Depuis plusieurs jours, les diligences partaient. Les nobles et les courtisans furent partis les premiers pour rejoindre Saint-Cloud. Les couloirs habituellement peuplés par les nobles, étaient vides. Les jardins étaient aussi déserts de monde. Louis du cabinet du conseil, regardait les jardins. Encore heureux qu'il ne puisse être déranger en ce moment. Le conseil des parties travaillait longuement avec la grand-maître de France. La pendule indiquait les 14 heures. Le grand-chambellan fit son entrée.
« Votre majesté, voici l'heure. »
Tandis que le conseil refermait ses derniers dossiers, le roy, habillé en habits sophistiqués violets, brodés d'or, arborait fièrement, l'écharpe bleu, qui allait de son épaule au bassin, qui portait la plaque de l'ordre de Saint-Louis, et la plaque de l'ordre du Saint-Esprit, attachée à la poitrine du monarque. Dans la coure de marbre, une haie d'honneur de garde, avec à leurs dos, les officiers de la maison du Roy, les officiers du conseil d'état et du conseil d'en haut attendaient. Le roy allait passer et ils partiraient au milieux de leurs voiture. Avaient-été prié de partager la diligence, madame la vicomtesse de Nanterre, le premier conseiller et les deux principaux conseillers. Descendant l'escalier dont il ne se souvenait plus du nom, il emprunta les appartements de mesdames. Dans la galerie basse, le roy regardait les jardins. Avant de s’engouffrer dans la coure de Marbre.
Les gardes, en tenue blanche, brodés d'or portant sur leur thorax, les trois fleurs de lys de la monarchie, portaient fièrement, eux aussi, des hallebardes aussi lourdes qu'une épée médiévale. Le roy marchait tel feu Louis XIV. Droits, mais donnait l'impression de ne pas marcher, mais d'aller encore moins vite. Il avait recueillit de ses ancêtres, cette attitude qui était bien des Bourbons, marcher le plus lentement partit pour se faire observer et admirer par tous. A la sortie de la cour de marbre, la voiture au toit surplombé par une couronne à fleur de lys d'or de sa majesté attendait. Il était bien évident qu'elle était la plus fastueuse de toutes les voitures de France & de Navarre. Nuls nobles ne sauraient être plus imposants que le Roy lui même de toutes les façons.
Le roy entrait. Suivit par le grand-maître de France, le premier conseillers et les deux officiers du conseil d'en haut. Au loin, l'on voyait les portes d'or du château d’ouvrir. Versailles allait être pendant un temps, dépouillée du monarque. Ceux qui étaient restés ici c'était les gardes attachés au palais par le biais du Gouverneur de Versailles, les domestiques attachés eux aussi au palais, mais aussi, le comte d'Artois et le Comte de Provence, frères du Roy. Absence très remarquée de la part des courtisans qui a fait longuement scandale auprès de la cour et du conseil des parties, qui n'avait pas comprit la décision de la famille Royale. La voiture était aussi peuplée, aux cotés du Roy, de la Reyne, droite, souriante, qui tenait mystérieusement son ventre. Détail qui n'avait été relevé de personne.
« Messieurs dites moi, et mademoiselle par ailleurs, aussi, pensez-vous que le voyage sera long ? »
Le roy montrait déjà quelques signes d'impatience, qu'il s'éforçait de ne pas laisser paraître. La garde montée gardait jalousement la voiture du Roy de façon à ce que personne ne puisse avoir l'envie de s'attaquer au monarque. L'étape de Saint-Cloud passée, il prendront la route pour Orléans, où le duc a généreusement prêté son château. Orléans passé, la dernière ligne droite serait jusqu'au Languedoc, où, tel un paradox, le roy ne savait toujours pas où il allait faire la chasse. Une question, que le grand-maître des cérémonies allait pouvoir répondre.
Épilogue de l'histoire..
Les portes de Versailles se fermaient sur les dernières voitures.