[rp] salon de Venus

Merci de baliser.

Alors qu'on le guidait dans le labyrinthe des couloirs du palais, Jiriakel vérifia encore une dernière fois sa tenue, balaya une poussière imaginaire de sa manche et pris une grande inspiration : il était arrivé. Un valet ouvrit la porte devant lui, et le blond entra dans le salon. Celui-ci était richement décoré, et le jeune homme aurait pu passer des heures à observer les différentes peintures sur les murs et les plafonds s'il n'avait pas eue autant conscience de l'importance de cette audience.

Il s’avança jusqu'à une distance respectueuse du monarque et fit une révérence, puis attendit que le monarque prit la parole.

J'étais en pleine lecture du livre que je choyais. Le livre retracent l'histoire des serrures. J'avais oublier le rendez-vous avez ce monsieur d'Eirbal.Je souriais quand on m'appelait. Je rangeais le livre et fit mine d'être fort occupé. Des préoccupations, j'en avais. Mes journées remplies, chargées à n'en plus savoir que faire, pourtant je ne sais que faire de mes dix doigts. Triste sort pour moi que de devenir roy. Il fallait s'entourer. C'est pour ça qu'il était là ce.. Jiriakel. Je me levais et me plaçais devant la fenêtre. Eirbal était entrer pourtant je ne le regardais pas. Mon regard par la fenêtre je dis:

Monsieur Eirbal. Pourquoi m'avez-vous demander Audience aujourd'hui?

Même pas un regard. Le Roi ne lui avait même pas accordé un regard ! L'assurance du jeune homme en prit un coup - mais il se ressaisit bien vite. Il pouvait y avoir de nombreuses explications, allant d'un certain ennui à la volonté de marquer sa supériorité. Il suffirait d'être bref et persuasif. Ne pas trembler serait la clef.

Votre Majesté,

Je suis venu vous apporter ma candidature au poste de Chancelier Royal. J'ai également apporté les lettres de recommandation de plusieurs grands homme de l'Université de Paris, en preuves de mes compétences dans le domaine légal et de l'hérauderie.

Quoi que je serai fort étonné si vous ne souhaitiez n'y jeter qu'un coup d'oeil, pensa Jiriakel. Il se demanda s'il fallait avancer ses arguments dès maintenant. Cela serait un signe d'indépendance, ce qui pourrait plaire au Roy... ou non. Certains monarques préféraient avoir des poupées à manipuler à leur guise. Il décida cependant de prendre le risque - les premiers signes semblaient confirmer l'ennui du Roi quand aux affaires politiques, au quel cas il pourrait probablement apprécier un degré d'autonomie.

Mon manque d'expérience pratique est mon principal défaut. Cependant, ma jeunesse est également le garant de ma vigueur, et donc de ma disponibilité. Jiriakel savait pertinemment que le Chancelier actuel était malade, forcant Louis XVI à assister lui-même aux entretiens.

Il prit une pause, laissant le temps au Roy de réfléchir à cet argument, et de le laisser décider lui-même de la direction que devrait dorénavant prendre l'entretien.

La journée allait finir, mais le roy était fatigué. Pourquoi moi? Pourquoi allais-je gérer la vie politique de la France? C'était si mauvais. Nul, inconfortable être roy. Je regarde l'homme en face de moi et hèle un domestique pour qu'il aille chercher un nécessaire de peinture. Il partit de ce pas et pendant ce temps là dit également:

Si vous êtes prit à ce prestigieux poste, vous devrez gérer toutes les mairies et intendances de France. Vous devrez également, nous assister dans les anoblissements et gérer également la hérauderie.

Le laquais arrivait avec ce qui avait été demandé. Je regardais l'homme et lui dis:

Montrez-moi vos talents dans l'art du dessin et énumérez-moi vos motivations?

Du dessin... Jiriakel sourit subtilement. Il aimait dessiner, même si ce devait être de l'hérauderie. Il prit quelques instants pour réfléchir, s'inspirer, et commença à user des crayons et gommes pour donner forme à deux blasons différents :

Spoiler:

Spoiler:

Concentré sur sa tâche, il répondit cependant au Roy en dessinant :

Votre Majesté,

Je suis motivé par amour de la communication, notamment avec les bourgeois - le Chancelier étant leur lien avec la Cour, il incarne l'espoir, du moins si son travail est fait correctement, l'espoir donc de pouvoir réussir à Versailles, peut-être même d'être anobli un jour. Ce rôle d'intermédiaire entre le palais et le peuple, presque celui d'un diplomate, me fascine.

De plus, j'avoue aimer dessiner, donc travailler dans n'est certainement pas un soucis pour moi.

Spoiler:

Je regarder ces œuvres. Le roy fit une grimasse. Liberté liberté.. Ils avaient tous ce mot à la bouche. C'était décevant. Je n'en dit rien. Pour le moment au moins. J'ouvrais donc un tiroir et rangeais le document. Je regarde ensuite ce dit d'Eirbal. Les fonctions au sein du conseil d'état doivent être suivi minimum d'un titre de baron. Cela il le cachait.

Bien. Croyez monsieur d'Eirbal, que je ne peux pas vous nommer directement chancelier. Tout de même, je peux vous nommer maréchal d'Arme de la Hérauderie ainsi que Juge d'Arme. J'aurais besoin de votre aide en la hérauderie. Qui dit cela, dit que vous aurez vos appartements à Versailles.

Hors Rôle play:

Le blond remarqua une légère crispation sur le visage du monarque, et se relut : Liberté et Devoir... Il avait, par habitude, recopié la devise qui circulait en ce moment même parmi les étudiants. Les paroles qui suivirent furent sans appel... ou presque. Travailler dans l'hérauderie avec un habitat dans Versailles ? Le jeune étudiant réprima difficilement un sourire de soulagement.

Si Votre Majesté pense que je serai plus utile à la Couronne dans l'hérauderie, j'acceptes son offre généreuse avec plaisir.

HRP:

Pour être distrait, bien sûr que je l'étais. Je m'ennuyais. Je regardais par la fenêtre. J'aurais bien voulu me balader sur les toits tiens. Dès qu'il eut finit de parler, je sursauter dans un bruit bizarre. Un mélange de "Hé", de "Han" et d'étonnement. Je n'avais pas besoin d'écouter pour savoir qu'on m'aurait accepté mes grâce royales! Je devais rejoindre Marie après. Oui, je m'entends bien avec mon épouse malgré les apparences! Je hoche la tête et écrit sur un vélin pour ensuite dire sans le regarder:

Vous aurez le droit de passer dans Versailles. Rendez-vous dans trois jours à la hérauderie avec le Chancelier. Si vous n'avez pas de questions, vous pouvez disposer.

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