[RP] Bureau de travail du roy

Citation :

Sire,
Le Baron de Turraine souhaiterai vous rencontrer pour vous exposer les faits en Bourgogne.

Major Laborde

La vie d'un roy digne de ce nom, c'est le travail. Le travail, Louis ne faisait que cela. Ceux qui croyaient que le roy ne faisait que se divertir se trompaient talentueusement. Il réfléchissait à la partie Héraldique des lois fondamentales. Beaucoup de choses étaient à changer. D'autres non. D'autres étaient plus importantes et méritaient de s'y pencher. Le roy voulait réformer le système judiciaire du pays. Il réfléchissait aussi au Sacre. Son organisation et le traditionnel banquet du Sacre en l'honneur de sa Personne.. Il partageait ses journées entre travail et Chasse car le roy est homme et a besoin de se ressourcer. C'est naturel. Là, c'était pour le moment, il attendait la vicomtesse de Nanterre, terre piquée au cardinal d'Aguesseau pour être donné à madame.

Madame, la voilà. Dans toute sa splendeur et avec un décolté assez plongent que le roy n'avait pas manqué de remarquer. Ce qui lui fit perdre un instant ses moyens. S'il n'épouvait que de l'amitié envers la Reyne, l'amour lui, voyageait secrètement entre les femmes pour éviter le scandale politique. Se ressaisissant pour ne rien laissé paraître, Le roy, sans un mot l'invita à entrer. Un regard sur elle. Il incline fébrilement la tête. En guise de salut. Et lui pria une chaise pour s'asseoir en face de son bureau.

«  - Madame le chancelier de France, bonjour. »

Première phrase lançée par le monarque avant de la regarder dans le blanc des yeux. Serieusement pour ne pas que son regard ne dévie.. Plus bas.

« - J'espère que vous avez eu vent de la nomination entant que juge de madame la baronne ? Si ce n'est le cas je préfère vous prévenir. »

Prévenir.. Mais de quoi ? Qu'il pressentait un cuisant échec ? Peut-être..

« -Entrons dans le vif. J'attends de vous que vous la surveillez. J'attends de vous que vous agissiez en chef pour elle et que vous ne vous laissiez pas dominée. Si je veux que vous agissiez en chef, je veux aussi que vous agissiez en partenaire également. »

Louis prend un temps de réflexion. Comment doit-il prononcer la phrase ? Le roy était sans nuls doutes point sûr de lui.

« Je veux que vous construisiez.. Un code de justice définnissant les peines pour certains délits. Elle connait la justice et elle utilisera votre plume car vous êtes plus organisé.. Qu'elle. Et .. Un peu de délicatesse ne lui ferait pas de mal. »

Cette phrase, voulait dire qu'elle serait plus délicate que Fleur et plus organisée. En gros il la préférait à Fleur. Quoi qu'avec un décolleté pareil aussi. Je m'égare un peu. Le roy reste homme. Et quelle homme ne serait pas attiré par.. Un décolleté trop plongeant. En parlant de cela, le Roy faiblit.

« Vous êtes bien en beauté avec cette.. Ce.. Décolleté. »

Un signe de tête et elle se redresse doucement. Avant de prendre place devant le Roy. Un sourire.

Votre Majesté mes hommages.
Puis prenant place face au Roy.
 

Oui, j’en ai entendue parler et lu sa nomination .Quel Chancelier je ferais si je ne me tenais pas au courant.

Elle l’écoutait, surveiller le juge et travailler avec elle, la dernière fois qu’elle l’avait croisé c’était en geôle. Mais si le Roy ordonne on obéit.



Surveiller et agir en chef, je ferais de mon mieux. Construire un code de Justice, un travail mené de concert avec le Juge Royale. Vous pouvez compter  sur moi.

Par contre, je n’ai jamais fait cela, et beaucoup de chose sont nouvelle pour moi.

Je vais prendre contact avec la Baronne au plus tôt demain.
 
Puis le voilà qu’il parle de son décolleter, Isa se met a viré au rouge .

Lui dire quoi. S’excuser oui.

Je suis désolée si cela vous gêne, mais cela ne devait pas le gêner car il semblait apprécier.
 
Votre Altesse, vous m’avez faite noble, j’essaye de tenir mon rang, non pas en me découvrant comme cela, mais j’aime les belle robes.
 Et ne vous inquiété pas de ma santé qui est des plus bonne.


Puis je vous demander a qui je doit m 'adresser pour avoir mes armes, mon blason ?
Si je veut écrire une lettre par exemple.

Le roy reprit son sérieux que lui incombait sa tâche. Elle avait accepté, elle s'était excuser, et elle demandait armes et blasons. Une chose moindre pour le monarque bien sûr. Mais l'on ne demandait rien de vive voix au monarque. Ah si ! Quand on est noble et bien élevée, de surcroît chancelier de France, on a « presque » tous les droits.

« Cela vous sera dûment donné. »

Qui aurait pu croire à une telle ascension hier encore ? En moins d'un mois la voilà au quatrième office le plus important du Royaume. Le premier étant le Roy lui même, en second le Grand-Maestria de France, Le troisième est le premier conseiller de France. D'ailleurs, l'on lui avait dit, ou plutôt conseiller d'anoblir la dénommée entant que comtesse. Le roy ne pouvait pas tout le temps anoblir. Par ailleurs, cela n'était un secret pour personne. Mais donner une charge.. Pourquoi pas.. Ce bon vieux cardinal, n'avait rien donné.

« Mon conseil privé m'eut préconiser de vous anoblir.. Mais, vous savez que je ne peux anoblir tout le temps. Je me suis donc dit, que vous accepterez sans doutes d'être le premier officier du Royaume.. D'être grand-maître de France. Avec les mêmes prérogatives que le Roy en enlevant la sacralité, le droit de donner des distinction, et noblesse. Idem, vous n'aurez point le droit de toucher au gouvernement. Mais vous pourrez le diriger pour me faire part des séances en mon bureau. »

Un sourire.

Je vous remercie .

Puis elle l 'écouta, et ouvrit de grand yeux.Premier officier du Royaume.



Majesté c 'est un grand honneur que vous me faite, mais pensez vous que je soi a la hauteur de cela ?
Mais , si vous je juger apte, j'accepte très volontiers, vous aurez en moi ,un homme ...heu...une femme qui fera tout pour vous...Je veut dire , vous comprenez quoi.
Je vous demanderai d'être indulgent envers moi.

Être Grand Maitre de France, et elle ne pouvait monter plus haut.